Être un bon archéologue-traducteur (ex fr-de)

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Être un bon archéologue-traducteur (ex fr-de)

By Natursprache | Published  07/8/2013 | Science Translation | Recommendation:RateSecARateSecARateSecARateSecIRateSecI
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Quicklink: http://www.proz.com/doc/3842
Author:
Natursprache
France
German to French translator
 

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"In Frankreich ist ein Historiker, der nicht gut schreibt, kein guter Historiker. Im deutschen Sprachraum kann es einem Historiker passieren, daß seine Kollegen es ihm verargen, wenn er gut schreibt."
Helbling

L'archéologie européenne n'est pas, contrairement aux idées reçues, dominée par l'Italie. Les mondes germanophones et francophones sont aussi en haut de l'échelon. Entre eux, une communication rapide et pointue est absolument indispensable. S'il se penche dans le domaine de la traduction sur les problématiques communes à ces deux cultures au Second Âge du Fer, le novice se retrouve devant une tâche insurmontable. Il est tout à fait nécessaire que le traducteur, en plus de la maîtrise parfaite de ses langues de travail, soit formé et compétent dans plusieurs disciplines archéologiques, et non seulement en histoire ou en histoire de l'art. Le langage de la prospection n'est pas celui des instruments de travail de l'historien de l'art, même si les deux se rejoignent plus tardivement dans le milieu de la conservation du patrimoine. La traduction du discours scientifique pédagogique, la plus demandée, est d'ailleurs tout aussi difficile que les rapports de colloques, puisqu'elle exige de surcroît la connaissance de techniques de vulgarisation ainsi qu'un vocabulaire et un sens didactiques. Si ceci est valable pour toutes les traductions scientifiques, il ne faut pas oublier que l'archéologie précisément rassemble énormément de domaines et de terminologies et ne se cantonne pas à l'art de la fouille. De l'archéoentomologie à la politique antique, l'interdisciplinarité est le maître mot de l'archéologue et d'autant plus lorsqu'il est traducteur.

Les difficultés propres à la traduction généralement rencontrées par les archéologues :
* les abréviations dans les rapports de recherche
* les nombreuses références et connotations renvoyant à des ouvrages connus des chercheurs
* la syntaxe généralement plus élaborée des séquences argumentatives en allemand
* le vocabulaire plus soutenu en français
Les écueils propres au traducteur peu formés en archéologie :
* le manque d'approfondissement du discours spécialisé
* la non-actualisation des connaissances
* l'incapacité à estimer les connaissances des destinataires du discours de divulgation
Il est fréquent que le contenu soit priorisé sur le style, ce qui en français peut entraver la fluidité de la compréhension du discours spécialisé, les conventions du style scientifique n'étant pas assez respectées.

Comment l'archéologue, déjà fort occupé à traduire en mots le résultat de ses fouilles, peut-il être aussi un traducteur brillant ?
Au coeur d'une discipline mouvante, l'archéologue-traducteur a tout intérêt à actualiser son savoir par l'intérêt qu'il porte aux travaux de ses collègues francophones, germanophones et internationaux. Contrairement à d'autres disciplines, l'archéologue ne doit pas chercher la restitution syntaxique mais davantage la transmission lexicale et la pertinence du contenu. Dans les travaux de spécialisation il s'agit plus d'un "décryptage" sémantique que dans les travaux de divulgation. Concernant ces derniers, répétons que des bases solides sont tout aussi nécessaires et doivent être agrémentées de compétences pédagogiques, si l'on veut satisfaire le donneur d'ouvrage et respecter les travaux de l'auteur. L'effort de rédaction est le même dans les deux cas : souvenons-nous que, comme dans les autres domaines, la traduction archéologique doit non seulement remplir sa fonction informative mais aussi renforcer l'image positive du chercheur.

Le traducteur compétent se doit avant tout de connaître les risques d'une mauvaise traduction. C'est donc en lisant lui-même les ouvrages traduits de ses collègues, en prenant en charge la correction de traductions dans son domaine de compétences et pourquoi pas en pratiquant "pour le plaisir" qu'il sera à même de déceler tous les obstacles susceptibles de se présenter dans son travail de traducteur.
Natursprache

Références bibliographiques
La comparacion en los lenguajes de especialidad, Eva Martha Eckkrammer


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